HtmlToText
" lisez cette œuvre et faites-la lire " jésus (chapitre 38, volume 10 ) à propos de l’évangile tel qu’il m’a été révélé . l'évangile de la messe paul vi et l’évangile tel qu’il m’a été révélé de maria valtorta. dimanche 14 octobre 2018, vingt-huitième dimanche du temps ordinaire évangile de jésus-christ selon saint marc 10,17-30. en ce temps-là, jésus se mettait en route quand un homme accourut et, tombant à ses genoux, lui demanda : « bon maître, que dois-je faire pour avoir la vie éternelle en héritage ? » jésus lui dit : « pourquoi dire que je suis bon ? personne n’est bon, sinon dieu seul. tu connais les commandements : ne commets pas de meurtre, ne commets pas d’adultère, ne commets pas de vol, ne porte pas de faux témoignage, ne fais de tort à personne, honore ton père et ta mère. » l’homme répondit : « maître, tout cela, je l’ai observé depuis ma jeunesse. » jésus posa son regard sur lui, et il l’aima. il lui dit : « une seule chose te manque : va, vends ce que tu as et donne-le aux pauvres ; alors tu auras un trésor au ciel. puis viens, suis-moi. » mais lui, à ces mots, devint sombre et s’en alla tout triste, car il avait de grands biens. alors jésus regarda autour de lui et dit à ses disciples : « comme il sera difficile à ceux qui possèdent des richesses d’entrer dans le royaume de dieu ! » les disciples étaient stupéfaits de ces paroles. jésus reprenant la parole leur dit : « mes enfants, comme il est difficile d’entrer dans le royaume de dieu ! il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à un riche d’entrer dans le royaume de dieu. » de plus en plus déconcertés, les disciples se demandaient entre eux : « mais alors, qui peut être sauvé ? » jésus les regarde et dit : « pour les hommes, c’est impossible, mais pas pour dieu ; car tout est possible à dieu. » pierre se mit à dire à jésus : « voici que nous avons tout quitté pour te suivre. » jésus déclara : « amen, je vous le dis : nul n’aura quitté, à cause de moi et de l’évangile, une maison, des frères, des sœurs, une mère, un père, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps déjà, le centuple : maisons, frères, sœurs, mères, enfants et terres, avec des persécutions, et, dans le monde à venir, la vie éternelle. extrait de la traduction liturgique de la bible - © aelf, paris correspondance dans "l’évangile tel qu'il m'a été révélé" de maria valtorta traduction de 2017 : tome 9, ch 576 ancienne traduction : tome 8, ch 37, p 330 (cd 8, piste 120) c'est une autre très belle matinée d'avril. la terre et le firmament déploient toutes leurs beautés printanières. on respire la lumière, les chants, les parfums, tant l'air est saturé de clarté, de voix joyeuses et affectueuses, de parfums. il a dû tomber pendant la nuit une courte averse qui a fait tomber la poussière des routes et les a assombries, sans les rendre boueuses, et a lavé les tiges et les feuilles qui tremblent maintenant, claires et propres, sous une douce brise qui descend des monts vers la plaine fertile qui annonce jéricho. des rives du jourdain montent continuellement des gens qui ont fait la traversée depuis l'autre rive, ou bien qui ont suivi le chemin qui côtoie le fleuve en venant sur celle-ci qui va directement sur jéricho et sur doco, comme l'indiquent les inscriptions de la route. et aux hébreux nombreux, qui de tous côtés se dirigent vers jérusalem pour les cérémonies rituelles, se mêlent des marchands d'autres endroits, et des bergers avec les agneaux des sacrifices qui bêlent, ignorants de leur sort. plusieurs reconnaissent jésus et le saluent. ce sont des hébreux de la pérée et de la décapole et de lieux plus éloignés. il y a un groupe de césarée panéade. et il y a des bergers qui, étant plutôt nomades et suivant leurs troupeaux, ont une certaine connaissance du maître, qu'ils ont rencontré ou que ses disciples leur ont annoncé. l'un d'eux se prosterne et lui dit: “puis- je t'offrir l'agneau?” “ne t'en défais pas, homme. c'est ton gain.” “oh! c'est ma reconnaissance. tu ne te souviens pas de moi. moi, oui. je suis un de ceux que tu as guéris, en en guérissant un si grand nombre. tu m'as consolidé l'os de la cuisse que personne ne guérissait et me rendait infirme. je te donne volontiers l'agneau, le plus beau: celui-ci. pour le banquet de réjouissance. je sais que pour l'holocauste, tu es tenu à la dépense. mais pour la réjouissance! tu m'en as tant donné. prends-le, maître.” “mais oui, prends-le. ce sera de l'argent que nous économiserons, ou plutôt ce sera la possibilité de manger car avec toutes les prodigalités que l'on fait, moi, je n'ai plus d'argent” dit l'iscariote. “prodigalité? mais depuis sichem, on n'a pas dépensé la moindre piécette!” dit mathieu. “enfin, je n'ai plus d'argent. ce qui me restait, je l'ai donné à mérode.” “homme, écoute” dit jésus au berger, pour mettre fin aux explications de judas. “pour l'instant, je ne vais pas à jérusalem et je ne puis emmener l'agneau avec moi. autrement je l'accepterais pour te montrer que ton cadeau m'est agréable.” “mais ensuite, tu iras dans la ville. tu t'y arrêteras pour les fêtes. tu auras un lieu de repos. dis-moi où et je le confierai à tes amis…” “je n'ai rien de cela… mais à nobé j'ai un ami âgé et pauvre. écoute-moi bien: le lendemain du sabbat pascal, à l'aube, tu iras à nobé et tu diras à jean, l'ancien de nobé - tout le monde te l'indiquera -: "cet agneau t'est envoyé par jésus de nazareth, ton ami, pour que tu en fasses en ce jour un joyeux banquet car il n'y a pas de plus grande joie que celle de ce jour pour les vrais amis du christ". le feras-tu?” “si tu le veux, je le ferai.” “et tu me feras plaisir. pas avant le lendemain du sabbat. rappelle-toi bien, et rappelle-toi les paroles que je t'ai dites. maintenant va, et que la paix soit avec toi. et garde ton cœur bien ferme dans cette paix dans les jours à venir. rappelle-toi cela aussi et continue à croire en ma vérité. adieu.” des gens se sont approchés pour écouter le dialogue et ne se sont dispersés que quand le berger les a obligés à le faire en remettant son troupeau en route. jésus suit le troupeau pour profiter du sillage qu'il lui offre. les gens parlotent: “mais alors il va vraiment à jérusalem? mais il ne sait pas qu'il y a l'affiche contre lui?” “hé! mais personne ne peut empêcher un fils de la loi de se présenter au seigneur pour la pâque. est-il coupable de quelque délit public? non. car s'il l'était, le proconsul l'aurait fait emprisonner comme barabbas.” et d'autres: “tu as entendu? il n'a pas d'asile ni d'amis à jérusalem. est-ce que tous l'ont abandonné? même le ressuscité? belle reconnaissance!” “tais-toi donc! ces deux sont les sœurs de lazare. je suis des campagnes de magdala, et je les connais bien. si ses sœurs son avec lui, c'est que la famille de lazare lui est fidèle.” “il n'ose peut-être entrer dans la ville.” “il a raison.” “dieu lui pardonnera s'il reste au dehors.” “ce n'est pas sa faute s'il ne peut monter au temple.” “sa prudence est sagesse. s'il venait à être pris, tout serait fini avant son heure.” “certainement il n'est pas prêt pour se proclamer notre roi, et il ne veut pas être pris.” “on dit que pendant qu'on le croyait à ephraïm, il est allé un peu partout, jusqu'auprès des tribus nomades, pour recruter des partisans et des soldats et chercher des protections.” “qui te l'a dit?” “ce sont les mensonges habituels. lui est le roi saint et non le roi des troupes.” “peut-être qu'il fera la pâque supplémentaire. il est plus facile alors de passer inaperçu. le sanhédrin est dissous après les fêtes, et tous les synhédristes vont à leurs maisons pour la moisson. jusqu'à la pentecôte, il ne se réunit pas de nouveau.” “et une fois les sanhédristes partis, qui voulez-vous qui lui fasse du mal? ce sont eux les chacals.” “hum! que lui use de tant de prudence? c'est une chose trop humaine. lui est plus qu'un homme et n'usera pas d'une prudence lâche.” “lâche? pourquoi? on ne peut traiter de lâche celui qui s'épargne pour sa mission.” “c'e